Les protéines NLR
Un des mécanismes de défense employé par les plantes est basé sur la reconnaissance de protéines associées avec des pathogènes spécifiques. Cette reconnaissance est effectuée par les protéines du type NLR. Les génomes végétaux encodent des centaines de protéines NLR hypervariables, chacune avec la capacité de reconnaître des protéines associées avec des pathogènes spécifiques. Nous examinons les voies de signalisation activées par ces protéines.
Interactions entre les plantes et les virus
Les eucaryotes possèdent des complexes protéiques qui reconnaissent l’ARN double-brin et le taillent en petits fragments. Ces petits ARNs, à leur tour, ciblent les ARNs simple-brin homologue en conjonction avec des protéines de la famille Argonaute. Les protéines Argonaute sont impliquées dans plusieurs mécanismes de régulation génique connue collectivement sous le terme « interférence à ARN » (ARNi) ou « RNA silencing ». Ce mécanisme est utilisé par la cellule pour réguler l’expression des endogènes par plusieurs voies différentes. En même temps, les plantes (et d’autres organismes) utilisent l’ARNi pour se défendre contre les virus en reconnaissant les ARNs double-brins produits lors de la réplication des virus à base d’ARN. Les virus sont ensuite ciblés pour la dégradation ou pour l’inhibition de traduction de leurs ARNs. Nous cherchons à décortiquer quelles voies de RNAi sont impliquées dans la défense antivirale ainsi que les mécanismes utilisés par les virus pour s’évader de ces mécanismes de défense. Nos recherches visent à comprendre comment les protéines de la famille Argonaute peuvent contrôler les infections virales en contrôlant l’expression de leur bagage génétique ainsi que l’expression génique cellulaire.
L'interface entre plantes et bactéries.
Les plantes possèdent de multiples mécanismes pour détecter et éliminer les agents pathogènes. En même temps, les agents pathogènes ont développé des mécanismes pour surmonter ces mécanismes, y compris la livraison de protéines effectrices dans les cellules végétales. Cela inclut les protéines du système de sécrétion de type 3 (T3SS) des bactéries. Il a été démontré qu’un grand nombre de ces protéines, nommées effecteurs, interfèrent avec le système immunitaire des plantes. En même temps, les bactéries résidant dans l'apoplasme de la plante doivent induire la création d'un environnement propice à leur croissance. Cela inclut l'induction d'un environnement aqueux et l'extraction de nutriments de leurs hôtes. Nous étudions comment les effecteurs T3SS induisent de telles conditions par la manipulation de l'hôte, y compris la signalisation par des phytohormones. Nous étudions également comment les plantes mettent en place des réponses de défense en induisant l'expression de protéines qui extraient les nutriments de l'apoplasme, affamant ainsi leurs envahisseurs.
Interactions entre les plantes et les viroïdes
Les viroïdes sont des pathogènes infectant plusieurs plantes économiquement importantes telles que la pomme de terre, la tomate, le chrysanthème et la vigne. Les viroïdes sont plus petits que les virus et sont composés d’ARN simple brin circulaire de 246-401 nucléotides. Ces pathogènes ne codent pour aucune protéine et sont répliqués par la machinerie de la cellule hôte. Malgré cette simplicité, les viroïdes sont capables d’éviter les mécanismes de défense de la plante qui ciblent les acides nucléiques étrangers et présentent un degré de diversité élevé. En même temps, la gamme d’hôtes des viroïdes est souvent très spécifique.
Nous étudions, comment les viroïdes peuvent éviter les mécanismes de défense de la plante. De plus, nous étudions la variation naturelle chez les plantes (non)hôtes pour comprendre la base génétique des facteurs de susceptibilité aux viroïdes.
Les viroïdes sont des pathogènes infectant plusieurs plantes économiquement importantes telles que la pomme de terre, la tomate, le chrysanthème et la vigne. Les viroïdes sont plus petits que les virus et sont composés d’ARN simple brin circulaire de 246-401 nucléotides. Ces pathogènes ne codent pour aucune protéine et sont répliqués par la machinerie de la cellule hôte. Malgré cette simplicité, les viroïdes sont capables d’éviter les mécanismes de défense de la plante qui ciblent les acides nucléiques étrangers et présentent un degré de diversité élevé. En même temps, la gamme d’hôtes des viroïdes est souvent très spécifique.
Nous étudions, comment les viroïdes peuvent éviter les mécanismes de défense de la plante. De plus, nous étudions la variation naturelle chez les plantes (non)hôtes pour comprendre la base génétique des facteurs de susceptibilité aux viroïdes.